Desserre l’étau du cœur qui remonte
Avec la vase des étangs à la surface
Les feuilles jau­nies sont main­tenant vertes

Le silence aqua­tique passe par ton apnée
Même quand les gens souf­frent d’accablement
Leurs masques se rem­plis­sent de l’air
Que tu ne regardes pas pour ton vis­age nain

L’air autour de toi comme un pivot
Devient tout rose c’est le paradis

Des jours fériés s’accélèrent dans ton sang
Tu désertes une par­tie de la forêt de solitude
 

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