L’heure du feuilleton, le soir,
quand, partout, les balcons
ouvraient des yeux éblouissants
ou clignaient des persiennes.
L’heure de la soupe
à la grimace
ou de l’amour vache qui pleurait
ou pas dans une scène classique
du bonheur en famille ou
leurre d’avoir pu
juste par rêverie
louper quelques épisodes
ou bien jeter loin par la fenêtre
vers quelque anxieux sous-bois
cette vaisselle cassée des peurs
ou l’art du retour
par la porte
ou le vide-
ordures
sans frapper trois coups.