Du fond caché de la clarté
Du fond secret des veines
Regardez se gon­fler ce hunier
Ecoutez ce grand vent
Qui soulève la robe ambrée
Ce bat­te­ment écoutez-le
Venu du fond ardent c’est un
Grand cri haut cri long cri
C’est comme un feu immense et doux
Un grand feu blanc qui tue
Qui fait du bien
Lais­sez-vous emporter saccager
Retrou­vez ce fris­son d’avant tout
C’est le temps de l’aveu
Le temps per­du et retrouvé
Quand tout est là
Eau feu vent sel chant nuit
Oh oui c’est beau un corps brûlé
Par l’éclat fou de sa fièvre
Lais­sez le feu vous dévoiler
Et le ciel jail­lir dans vos veines
La nuit meurt le jour vient c’est l’heure
Pois­sons au vent chevaux levés
Ouvrez vos mains
Dos cils du sol jusqu’au
Sang

 

 

Poème pour chœurs d’Eric Tanguy
 

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