L’ange brandit
Des textes flamboyants
Dans une nuit
Qui s’élargit
Comme une cape
Prêt à s’allonger
Sur l’épaule fragile
D’un lit froid,
Le verbe infini
Tire des frissons sombres
Couvrant l’enfant
Depuis long temps
Du haut, il les fait jaillir
Par une aiguille de cristal
Pour quitter
Derrière ses talons de corne
Les portes du ciel
Traduit par Senka Apostoloska