L’entendez-vous, ain­si rail­lent des pro­to­coles de miel. Un mi-monde

de gyrophare. Est-ce de l’air ou un mur? Des oiseaux muets, attrapes de merles,

oui, des moineaux envoutés dans la résine arti­fi­cielle et du solid­i­fi­ant, versés

dans des cubes translu­cides. On voudrait presque chialer. Ou hurle oiseau au lieu

de sautiller et gazouiller. Mais il y a sur toi juste un lourd som­meil et seule­ment ton rêve

est au courant des autres. Il le pense pour toi, p. ex.: Qu’est-ce qu’une étagère ?

Met­tre quelque-chose dedans de manière ciblée, avec une main qui est sûre et habile.

Parce que c’est sa place, un empiéte­ment, si telle­ment exact, tu en frissonnes.

Main­tenant tu es couché éveil­lé dans ta tente en mon­naie et veux pay­er pour tout.

Reste ici, attends la fin du mur. Orne les bor­ds du jour de somnolence,

non, pire, bien bien pire, tresse-toi le kitsch dans la chevelure.

Mais regarde, la vie vul­nérable le matin n’est quand-même rien !

Pas de faux mot, se lever, regarder à tra­vers la fenêtre com­ment un mi-monde

de gyrophare s’éclaire, là ! Un papil­lon d’aurore atter­rit, trem­ble, explose.

 

Traduit de l’alle­mand par Tom Nisse
 

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