La nuit s’écoule dans la moelle de mes os.
Ma peau débor­de­ment d’aurores
enflamme les lacs du silence.
Ton corps se dévêt
de toute chair
de tout os
de tout nerf.
Ton refuge est une masse d’eau
un squelette liquide.

 

Choix et tra­duc­tion de l’espagnol (Argen­tine)
par Yves Roullière

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