El vien­to con­ser­va en su memoria
las suce­si­vas pres­en­cias de las aves.

Adi­vi­no que desea
─al rodearme─
decirme de sus vuelos.

A mí, pobre
hom­bre, detenido,
plan­ta­do como un árbol,
enraízado,
triste.

 

 

Le vent et sa mémoire

 

Le vent garde dans sa mémoire
les présences suc­ces­sives des oiseaux.

Je devine qu’ils désirent
— lorsqu’il m’entoure-
me par­ler de leurs vols.

À moi, pauvre
homme, immobile,
plan­té comme un arbre,
enraciné,
triste.

 

Tra­duc­tion Lau­ra Vazquez

image_pdfimage_print