Du sang des volcans
tu coules tes poèmes

ton cri saigne
tu écris

du rouge qui nous blesse
tu inventes l’aube

et l’aube prend le relief du rouge
et brûle ta peau à nouveau

du som­met du cri tu te jettes
jusqu’aux racines des flammes

au pied du volcan
se fige le vent

orage soumis à ta voix
qui l’entend

 

ton cri saigne
tu écris

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