La fumée tou­s­sote  elle est élastique
Atome après atome  le ciel la digère
La clarté revient au-dessus du village
Elle s’étend s’épure
L’arbre délègue sa patience à ses entours
L’air s’y accorde  paresseux à souhait
L’espace est bien sage qui s’ef¬force
De faire paître mon ignorance
Me voilà amoureux des rives
Où les oiseaux picorent

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