La lumière d’été lisse les façades :
Paris est un cube où l’on n’entre pas
sauf dans les cafés. Il faut suiv­re les rues
autour du Pan­théon avec les touristes,
d’un pas dépaysé.
                             Tu sonnes à la porte
de ton lycée, en vain, n’alertant que les arbres
der­rière les murs, le buste de Musset,
les escaliers déserts.
                                 Bien­tôt tu seras
touriste toi aus­si, badaud, retraité ;
tu ne salueras plus les jeunes visages
mobiles, émou­vants à chaque rentrée,
dans les qua­tre cours où le vent mystérieux,
le vent de sep­tem­bre aura encore accès.
 

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