Des per­les de sang coulent de la lune tranchée
Sur la terre Sienne des regards introuvés
Luit l’hiéroglyphe secret de l’oiseau-lyre
Les pier­res tombales gar­dent sou leur voile
Le sens épisté­mologique de leurs pensées
Sur la mer calme et bleue affleure l’aigle
A la recherche de la par­celle de feu à vol­er aux dieux
De son com­bat noc­turne jail­lit la lumière de la vérité déchiffrée
Les pier­res par­lent à tra­vers les signes dis­parus de leur langage
Des temps anciens où Cléopâtre se don­na la mort par amour pour Antoine
Mais aus­si pour échap­per à l’empereur César Auguste venu l’emprisonner
Le ser­pent aspic enfoui dans les pommes dorées par le soleil de l’automne
A fixé à jamais dans ses yeux noirs l’aveu de mourir libre
Seul l’illustre savant dans le palais des inscrip­tions figées
A décou­vert le sens secret de nos sourires inassouvis

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