À Philippe Fabian,
en partage de ses Paysages simultanés
Il a commencé
le grand remuement des paysages
l’inattendu coulissement
des villes sous les coups
butoir de la lumière
il a commencé
le voyage des parcs
la verticale transhumance
des eaux vers les toits
transpercés de ciels
il a commencé
le palpitement des transparences
l’abandon éperdu
des formes à la métisse
migration des songes
il a commencé
ce qu’il brise lame nous asphodèle.