il se fit un silence
d’environ  mille souffles
le temps pour une enfance
d’imprégner de son sel
la vague de ma vie

 

chaque matin
ouvrant ma fenêtre
la gloire des monts

j’eus cette chance

qui depuis
m’accompagne

et rien
ne l’arrachera
du ter­reau de ma voix

(en écho à Lem, en ami­cale résonance)

mars 2012
 

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