Ivre de lib­erté, l’enfant survole
les cris affamés
les dorures effondrées
et vole !
la poudre d’étincelles de ses enjambées
et valse !
son corps orangé 
en ondu­la­tions rieuses
et roulent !
sur ses ron­deurs enfantines
les éclabous­sures du soleil.

Ivre de lib­erté, il se murmure
dans son infini
des his­toires merveilleuses
et dévoile
l’éphémère grav­ité de cet instant,
la joie d’être un enfant.

Har­monie palpable
dans la lumière des cristaux de sable
ce lieu où s’unifient
la ligne du monde et celle de son être.
Beauté ivre de son évanescence.

 

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