J’arrache la pulpe de ton silence
un pétale après l’autre
-il m’aime il ne m’aime pas il m’aime
il ne m’aime pas il m’aime il ne –

même si ces vides sont des flèches
qui volti­gent  en vitesse
vers le creux,  entre les heures

 

extrait de UN CIEL PROVISOIRE 

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