J’arrache l’écorce de ton absence
et je lèche les zones blessées du désir,
ma salive comme une gaze ou suture
elle apaise ton poi­son, néanmoins
je les lèche avec une langue
dont on a peur de per­dre le sens,
mais qui fêle, mal­gré tout, l’attente.

extrait de UN CIEL PROVISOIRE 
 

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