Je marche à tra­vers les feux du couchant
Le sol se cou­vre d’or à mes pieds
D’un or impur boueux falsifié

J’au­rais besoin d’une visière
Mais je n’ai que ma main
Pour tenir le soleil en respect

Je me retourne
Et c’est mon ombre que je vois
Mon ombre retournée
Vers l’om­bre qu’elle n’a pas

Nous finirons bien par creuser un sentier
Tout autour de la terre
Un sen­tier fréquenté
Par l’im­pos­si­bil­ité de nous rejoindre
 

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