Le phare la jetée
Cimetière désert
Toi­lettes publiques de l’eau par terre
Tableau les lieux corps éventrés
La nuit baraque en bois sur sable en gran­it rose
Trois pho­togra­phies par terre
Tu t’at­tends quelque part

À la mer
À l’in­térieur et au bout encore la jetée — close

Sans rivage
Trois pho­togra­phies par terre
Dont une à moitié déchirée

March­es ouvertes et lentes
Dessous l’eau — englouties
Noms qui emprisonnent
Noms ce sont des livres et rien d’autre
Et déjà tous les autres

Noms

Ani­male qua­tre couleurs

Ver­ti­cal gris som­bres cursives
De mains en mains passe la nausée blanche

Défil­er les per­son­nages les autres tous les autres
Croisés aimés tués
D’autres soi tou­jours le même jamais le même
Jamais soi tou­jours un autre égaré sur
Trois pho­togra­phies par terre
Vis­age la chose monde parfait

Ni début ni fin ouver­ture suite ouverture
Devant pro­longe­ment notre sexe
Tou­jours notre sexe
Ni début ni fin abat­te­ments constants
Et perpépétuels

Per­pétuels perpétuels

Infi­nis absents nos poumons des poissons
Hommes femmes giflés en permanence
Troncs Têtes Jambes Bouch­es Langues
Tout est à jetée
Phras­es appris­es par coeur
Vide où est l’enfant
Chute où est l’enfant
Visions défor­mées déchirées déformées
Distendues

Sin­guli­er
Un temps péri

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