J’ouvre cet abîme de velours
à l’envers de l’oubli
puits ouvert retourné vers le ciel
corps dissous dans la pénombre
dos désassemblés
descendre la nuit vers la rivière
entre nous ce peu d’infranchissable
tu me regardes
ombre comme je suis aspirée noire vivante
partir
partir à pas disparus
extraits de Survivances de la neige, inédits