Belle présen­ta­tion pour cette antholo­gie, avec une repro­duc­tion de Gau­guin, La vision après le ser­mon. Les poètes sym­bol­istes sont présen­tés avec leurs précurseurs où une large part est lais­sée à des poètes moins con­nus. Dif­fi­cile d’établir une antholo­gie qui reprend l’essentiel d’une œuvre, parce qu’elle pré­sup­pose tou­jours un choix qui est une élim­i­na­tion. Le lecteur y trou­ve Mal­lar­mé, Ver­laine, Cor­bière, Laforgue… mais aus­si Dubus, Nau, Ret­té, Rol­li­nat…, poètes con­nus et moins con­nus pour lesquels une petite intro­duc­tion est écrite. Cette antholo­gie se veut didac­tique, sans gên­er, où le sym­bol­isme y est expliqué, avec ses orig­ines, ses con­séquences et son évo­lu­tion, le tout lié à la musique et à la pein­ture. Pour ceux qui le désirent, des livres de références, Pour aller plus loin, sont men­tion­nés. Les grands événe­ments poli­tiques du moment sont sig­nalés. D’une agréable lec­ture, cette antholo­gie abor­de aus­si les aspects du lan­gage, de la musique des mots, de la crise du vers. 

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