Née en 1962. Rita Petro com­mence très jeune à écrire des poèmes. Mais son pre­mier recueil ne paraît qu’en 1994. Toute­fois c’est son très acéré Goût de l’in­stinct (1998) qui la dis­tingue d’autres faiseurs de poèmes. Rita Petro se moque de choisir entre anciens et mod­ernes. Pour elle, l’écri­t­ure a une seule jus­ti­fi­ca­tion, la pas­sion, et un seul but, la lib­erté. Une manière d’apprendre à se dévoil­er, afin de jouir de ce qu’elle a pu être, comme de ce qu’elle est dev­enue. Selon elle, c’est son âme même qui nour­rit sa poésie, sans arti­fices ou autre raf­fine­ment d’esthète. Ses poèmes dérangent sou­vent. Sa poésie ne vise pas en soi la provo­ca­tion, elle témoigne seule­ment de la jubi­la­tion des sens en un fes­tin de visions paradoxales.

Tra­duc­tions de l’al­banais par Ardian Marashi et Edmond Tup­ja, revues par Marc Delouze

 

“Për atë burrë,
Që di të vdesë për një grua.
Për atë burrë,
Që di të rro­jë për një grua.”

 

À l’homme qui sait mourir
pour une femme.
À l’homme qui sait vivre
pour une femme.”

 

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