Au dessus du tremblé de l’étang
de la ligne incertaine des villes
au dessus des vagues sommets
de roches
et de rêves
laissant l’obscur
épouser le fouillis des feuilles
et l’ombre écorce
ensevelir la terre
par-delà le sillage des vents
l’enfance des pluies
le berceau de la neige
oubliant la guerre des couleurs
les champs de bataille du vivant
délaissant la mouvance des bruits
les broussailles du doute
les nœuds des labyrinthes
loin
au-delà du souvenir des ailes
veillant tous les âges
de sa douceur sans égal
toujours
comme un sourire du ciel
une issue de lumière
toujours
une eau claire dans la nuit
la vérité de la lune.
«Il reste un peu de ciel entre les branches pures » » Editions Le Solitaire