l’air se fige où l’œil se pose

le par­fum nervuré de l’attente
fis­sure la peau du ciel
comme la tienne à chaque orage
cer­tains soirs

je ne t’écris que d’un seul côté de toi
le moins avouable celui du silence
des mains inusitées

vérités mou­vantes aux rythmes de tes vagues
ou de leur souvenir

de cette rive le lac noir
sem­ble cou­vert de neige
mais c’est ain­si chaux vive sur les mots
blan­chis tour à tour

ta peau craquelée
l’air figé de tes yeux
 

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