« Tout uni­ment nous sommes
comme la poire et la pomme
pleins d’au­tant de simplesse
que de stu­pid­erie et paresse
. »

dis­ait la chou­ette pleine d’elle-même
et d’amour de haut pour son ami l’âne
dans le pré où l’avait par­qué l’homme
dont ils abri­taient en secret les mânes.

« Ancrées dans le papi­er les paroles ne bougent plus
quand sur l’écran nu elles pou­vaient encore aller
à la guise éper­due d’un petit vent écervelé.

Com­prends-tu ? » Mais l’âne résigné à tout
savait si bien qu’il ne com­pre­nait rien.
Et la chou­ette pou­vait con­tem­pler sa sagesse.

 

Paris, dimanche 3 juil­let 2011
 

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