Enten­dez-vous l’ap­pel poignant du vide
C’est à vous qu’il s’adresse
rochers forêts humanités
encore informulés
Sur la page de la nuit en lumière noire
avec autour des mots tant de blancheur
tant de silence qui les baigne
comme une envie d’en­fant dans un ven­tre de femme
Tournez planètes et para­phez l’espace
Ger­mez étoiles lac­tance lumineuse
Univers morts lancez vos traits de feu
à tra­vers le temps pour le vaincre
L’im­men­sité scrute les vétilles
Autre façon de dire que la conscience
est le regard de l’éternité sur le fugace

Heureux celui qui voit
dans la luci­ole infime
le brin secret des galaxies.
 

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