L’azur aveu­gle, efface nos pas
Marre moirée
Au loin, Nous répon­dons à l’appel
Entre les mots, entre les gestes
Nous dan­sons ivres, vers le soleil caché par des nuages lourds
La charge habituelle et régulière prend le corps 

Les lignes salées gonflent
Amer aber reste au cœur
Les côtes du pays défilent
Au nord lâche le leste
Nous arrivons à terme

Voir tel quel le poème qui vient mourir
Une vague dans la brume

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