Loué soit le pre­mier jardin
la splen­deur per­due, que contemple
un cyc­lope de mas­sacres et de bombes.

Louange à l’ange noir :
ultime véhicule invo­qué par le siècle
pour revenir comme fous au jardin initial.

Ce sera l’arbre du vice et de l’abus.
Nous ne serons pas si nombreux,
il n’y en aura qu’un qui prêtera sa côte
pour créer, à par­tir du dernier jardin d’asphalte
le nou­veau jardin des aînés.

 

[Tra­duc­tion de Chris­tine Balta]

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