haunt­ed broth­els, cabarets –
walk­ing cane filled
with un trem­ble­ment de terre,
his favourite tipple.
But the land­scape he strolled was noth­ing more
than an extra. For Henri
it was peo­ple, whose limbs he loved to stretch
to fit his fantasy.
His crowds were black mass­es of sil­hou­ettes that
swarmed round the vibrant dancer with the raised skirts, legs punc­tur­ing air,
white glove beck­on­ing her evening-suit­ed partner
with the slicked-down hair, hooked nose, hag’s chin..
Red, gold, green, pur­ple, he plas­tered Paris
with his enor­mous out­put – posters dance still
his mix of absinthe and brandy –
the Can­can aban­don of heady days.

 

Le Flâneur de Montmartre
han­ta les lieux mal famés –
sa canne remplie
d’un trem­ble­ment de terre
sa bois­son favorite.
Mais le domaine où il flâ­nait n’était rien d’autre
qu’un extra. Pour Henri
c’était les gens, dont il ado­rait étir­er les membres
selon sa fantaisie.
Ses foules étaient des mass­es noires de silhouettes
qui grouil­laient autour de la danseuse aux jupes relevées, les jambes per­forant l’air,
sa main gan­tée faisant signe à son partenaire,
lui, en tenue de soirée, les cheveux liss­es, le nez crochu, et le men­ton d’une sorcière.
De l’or, du vert, du rouge – il badi­geon­nait Paris
de ses oeu­vres for­mi­da­bles, les affich­es dansent encore
son cock­tail d’absinthe et de cognac –
l’abandon du Can­can des jours frivoles

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