Toi, l’arpenteur des cimes
Lentement chemine
Sur l’écorce des pierres
Où s’émonde la chair,
Efface toute trace,
Invoque le Mystère
Et passe.
Quitte la Sépulture,
Chrysalide du Temps,
Epouse l’envergure
De l’Instant.
Ô Pèlerin,
Visage au vent de l’Absolu,
Déchire même Ton manteau
De lumière
Ce Voile de toi-même à toi-même
Etendu.
Renonce à l’Incessante Ronde
Des naissances
Et entre, Nu,
Dans l’Immortel qui fonde
Ton Essence.