L’entendez-vous, ainsi raillent des protocoles de miel, un printemps imite
toujours le prochain, ainsi il menace comme quelqu’un qui veut y arriver plus tard,
au restaurant, ça veut dire, nous faisons disparaître les couteaux
sinon le printemps nous renouvelle, ou ce qu’il pense, que ça soit,
barrage de temps, frénésie, et retourne tout, veut voir à quoi ça ressemble,
quand on retourne l’intérieur vers l’extérieur, si alors enfin tout est dit.
Le printemps arrive, il veut nous étendre, agrandir à l’infini, distribuer
(s’il-te-plait vire les couteaux, dis-le aussi aux serveurs), sur champ libre,
l’ensorcèlement des veines, le printemps le traverse avec les fleurs,
les idées de fleurs futures, hibiscus ! Le printemps va arriver
il va nous déchirer dans le ciel bleu et nous nous consumerons dans les fleurs
d’une indifférence à venir. Oh, vous pelotes de neurones, vous hivers têtus
et horloges, alignez-vous sur midi, saluez-le, le printemps, il arrive.
Traduit de l’allemand par Tom Nisse