L’entendez-vous, ain­si rail­lent des pro­to­coles de miel, étin­cellent vilains

des sur-créa­tures, brail­lent ! Demande-leur un peu qui ils rail­lent. Ceux sans défense,

des humains qui, couchés sous des plumards, dor­ment, ne savent rien du tout

les uns des autres. Est-ce que l’air tôt le matin n’est pas beau­coup trop lourd

pour être respiré ? Tu es éveil­lé, sou­viens-toi : Il y a là des métaux dans le poumon.

Sur des draps célestes ami­don­nés la cul­pa­bil­ité devient une ques­tion ou horloge.

Mon­tr­er quelque-chose, dans les yeux, envoy­er quelqu’un chercher quelque-chose,

s’il-te-plait: Si tu vas au kiosque ramène de l’escalope et du céleri. C’est-à-dire

du tabac et de la vod­ka. Une journée qui vieil­lit si ver­tig­ineuse­ment vite, mais soi-même

dépourvu d’âge. Entends le cli­quetis de ceux qui se sont lev­és réson­ner près

de la longueur d’avance du matin. Vous voulez de la fon­due au petit-déjeuner ?

Des œufs frits ? Le trio tartare com­posé d’haggis, de boudin et de navets ?

Non, non, non, ce que nous voulons c’est ne pas ressen­tir de douleur. Nous voulons

des fouges plus grandes que des car­relages. Et surtout ne pas sup­port­er une fin inutile.

 

Traduit de l’allemand par Tom Nisse

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