Les deux bat­tants de la porte-fenêtre,
dou­ble page où quelque­fois des visages
oubliés ou bien rayés du registre
des vivants la nuit sur les vit­res viennent
lire en tapinois ce qui s’est passé
ici-bas, se mir­er, se reconnaître,
éton­nés d’être sur­pris en flagrante
lec­ture, oh ! d’être recon­nus encore,
accueil­lis de ce côté-là des choses
où déjà plus pour per­son­ne ils n’existent.

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