à Simone Digot
soudain
l’herme pierreux
a rejoint le silence
du calcaire
ardente blancheur de la draille
où chaque pas se nourrit
d’espérance
et de courage
***
trempe ta foi
au regard de l’homme
point n’est mirage
le champ de l’étoile
le corps seul
et non le songe
saigne
aux ronces de l’ombre
***
les troupeaux feulent encore
obscurément
passées les clarines
de l’estive
à jamais
demeure la sainte lumière
dont le noir de houille éclaire
l’âme des pèlerins