Lumière et clarté
à l’aube du toucher
au soir des mots
haut bois per­du le navire
couché sur le flanc des fleurs
fleurs qui ne con­nais­sent pas de nom
loin des tiges héron

Nom­i­na­tion
d’un monde de silence
des ban­delettes de peau sous l’écrin des ongles
la peau qui respire comme un orge

Va

va main

dégr­ev­er l’orbe de douceur

au seuil des capu­chons de groseilles
 

 

(extrait de Let­tres Touchées, 2003, Pierron)

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