Île, aile et bleu labile
Un car­ré de ciel muet
Une boite de couleurs et des chemins pâles
Sous la lune alliée au rouge auroral
Un coq sépare le jour de la nuit
Homme pèlerin
Les mains pleines d’enfance
L’enfance irréductible
Sa vig­ile à l’ombre de ta vie
Tu ébauch­es des fleurs cramoisies
Et la mai­son pérenne
Tes astres fix­es par-delà île et ailes
Le pre­mier regard
La pre­mière perte
Ta fêlure chatoyante
Puis tes mains se posent
Oiseaux sur le plomb d’un vitrail

Au troisième chant du coq
Le jardin bas­cule dans l’été
Tu pass­es en médi­tant l’étoile
 

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