(Corscia , 1938)

« Corse de Paris » , orig­i­naire du Niolu, haute val­lée de la Corse de l’intérieur,  elle est ren­trée au pays  dans les années 60.Elle retourne alors à l’expression ances­trale qu’elle  a renou­velée  avec sa sen­si­bil­ité d’éducatrice  et une vig­i­lance  engagée dans les com­bats pour l’émancipation de la femme .

Insti­tutrice, con­seiller péd­a­gogique puis Inspecteur de l’Education Nationale, elle a tou­jours asso­cié l’éducation avec l’illustration de la langue corse. Elle pub­lie d’abord en revue (Rigiru), puis un pla­que­tte inti­t­ulée Sog­ni di dis­seg­ni en 1980, à Bas­tia , avant que la plu­part de ses poèmes ne soient repris dans l’anthologie D’Oghje sì d’odiu nò (Albiana , , coll .E Cunchiglie, Ajac­cio , 1996) a Filet­ta  Onze poètes cors­es Ed Phi , 2005. Suiv­ent  :San­tacroce (Albiana 2008) Dix par être  è Sit­tem­brinu (Fior’ di Car­ta 2007 , 2009)

Elle partage aujourd’hui son temps entre Luri dans le Cap Corse et son vil­lage de Corscia. « Trà piagh­ja è muntagna » entre plaine et mon­tagne  , son itinéraire par­court le territoire

dess­iné par les itinéraires  pas­toraux de ses ancêtres. Sa poésie les suit, cul­ti­vant la fidél­ité et l’écart .

 

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