Ma peau est à pores
De mots
Comme ils viennent
Sans luxe
Sans astrolabe
Comme ils par­tent depuis
La dérade se risquant
A nav­iguer plus loin
Que le recoin le plus loin

Je n’ai pas de langue
Maternelle
J’ai une corolle d’étoiles
Une ruche de nuits
Libres une écharpe de vents
Non recen­sés des sentiers
Insen­sés j’ai un alphabet
Apatride
Et mon nom épars à troquer.
 

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