Le jour
où le dernier homme
aura ren­du son dernier souffle
le silence assour­dis­sant qui suivra
sera celui d’un poème enfin visible.
Alors dans la lumière noire du néant
il respir­era sur les forêts pétrifiées
vol­era jusqu’au bout d’un espace
où les plaies obscures de la nuit
se sou­vien­dront de nous.
 

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