“J’alterne depuis une douzaine d’an­nées, écri­t­ure d’essai et écri­t­ure de fic­tion, avec tou­jours la poésie dans les marges ou en son sein pour me tenir en équili­bre entre illu­sion et réal­ité, en équili­bre dans cet entre-deux-mon­des. Mes pre­miers poèmes ont été pub­liés dans de nom­breuses revues dès les années 2000 (Arpa, Décharge, Encres Vagabon­des, Poésie pre­mière, Gros textes, Frich­es, Fil­igranes, Lieux d’être …)  Après un long silence de quelques dix ans, d’autres poèmes sont à paraître (Pan Poé­tique des mus­es, Poésie Pre­mière, Recours au poème…)  ain­si qu’un pre­mier recueil  en 2013, chez Cardère Edi­teur (Requiem,(tex­ta­ment) : réc­it d’une chute, ten­ta­tive pour décrypter un réel, une vibra­tion, une ten­sion pou­vant traduire l’ur­gence agres­sive de la prise de parole), (bourse d’en­cour­age­ment du CNL 2003).

De l’om­bre à la lumière (à paraître) retrace une tra­jec­toire, celle de l’in­tran­quil­lité à la grâce. C’est une tra­ver­sée, de l’ab­sence d’amour à la renais­sance,  de la mort à la vie. Ce recueil témoigne de ces rel­e­vailles et atteste de ce que, je n’écris pas parce que j’ai per­du des êtres chers (trahisons ou pertes physiques) mais bien plutôt que je les ai per­dus peut-être, pour pou­voir écrire. 

Habiter en poète c’est vivre ce monde sans l’habiter com­plète­ment, c’est rap­pel­er à soi la joie.

Comme dis­ait Jules Super­vielle : «  Je m’essaie à faire une ligne droite avec une ou plusieurs lignes brisées. »”

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