Cette anci­enne assis­tante de la Fac­ulté de Let­tres de Kairouan a reçu le prix de la poésie fran­coph­o­ne dès son pre­mier recueil de poésies inti­t­ulé « Graines d’espérance ». Le titre  »Alchimie » de son sec­ond recueil pub­lié en 2008 traduit bien cette sen­sa­tion mag­ique par laque­lle la poète s’est sen­tie attirée vers la poésie dès son plus jeune âge, et à tra­vers laque­lle elle tente d’exprimer par un lan­gage imagé ses sen­ti­ments et ses aspi­ra­tions. Epouse d’un diplo­mate, elle a vécu dans plusieurs cap­i­tales comme Moscou, Rome, Vienne, Harare, New Del­hi… Mal­gré l’impact pro­fond pro­duit par ses séjours à l’étranger, Méli­ka BEN REDJEB Gol­cem a tou­jours désiré met­tre en exer­gue l’amour de sa terre natale, la Tunisie. Ses écrits répon­dent à cette envie de faire con­naître mod­este­ment la voix d’une Tunisi­enne ancrée dans son époque et pour laque­lle la poésie doit refléter ces deux notions essen­tielles sans lesquelles l’Art deviendrait une dérive : Ethique et Esthétique.

image_pdfimage_print