J’ai préféré ne pas comprendre,
   ne prêter l’oreille à rien, j’ai
   suivi les seuls con­seils de mon cœur
   obstiné, j’ai reculé
   au lieu d’avancer. Depuis le jour béni
   de ma nais­sance, tu as mis sur ma route
   une foule d’anges et de prophètes
   zélés. Tu les as mis
   sur ma route, et je me suis raidi
   comme jadis mon père. Ces mots sortis
   de ta bouche, on me les a bien
   répétés, mais je n’ai
   pas plus écouté.
                                  Plaise au ciel
   qu’au son de ta voix je reste
   insen­si­ble, qu’il ne soit
   plus une sec­onde entre nous
   ques­tion de renouer. C’est
   fini. N’en par­lons plus.

 

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