Niko­la Madzirov (poète, essay­iste, tra­duc­teur) est né en 1973 à Stru­mi­ca, en Macé­doine. Sa poésie a été traduite dans une trentaine de langues et pub­liée dans des mag­a­zines et des antholo­gies en Europe, en Asie, en Amérique Latine et aux Etats-Unis. Pour son recueil « Pierre Réim­plan­tée » (2007), il a obtenu le Prix Européen de poésie Hubert Bur­da et le plus pres­tigieux des prix macé­doniens de poésie, le Prix des Frères Miladi­nov, au Soirées Poé­tiques de Stru­ga. Son recueil « Enfer­mé dans la Ville » (1999) lui a valu le prix « Stu­dents­ki Zbor » du meilleur pre­mier ouvrage, tan­dis que « Quelque part nulle part » rece­vait le prix « Aco Kara­manov ». Oliv­er Lake, com­pos­i­teur de jazz con­tem­po­rain et col­lab­o­ra­teur de Björk et Lou Reed, a com­posé des morceaux basés sur des poèmes de Madzirov qui ont été inter­prétés au Jazz Poet­ry Con­cert de Pitts­burgh, aux Etats-Unis. Madzirov a obtenu plusieurs récom­pens­es et bours­es, comme l’Inter­na­tion­al Writ­ing Pro­gram (IWP) de l’Uni­ver­sité de l’Iowa (Etats-Unis) ; Lit­er­ar­ish­es Tan­dem et Lit­er­atur Raum à Berlin ; la bourse Kul­tuKon­takt à Vienne ; Inter­na­tionales Haus der Autoren à Graz et Vil­la Wald­ber­ta à Munich. Il est l’un des coor­di­na­teurs du réseau de poésie mon­di­al Lyrik­line. Le poète polon­ais Adam Zaga­jew­s­ki a écrit à pro­pos de sa poésie : « Les poèmes de Madzirov sont comme les pein­tures expres­sion­nistes : rem­plis de larges zébrures pleines d’énergie qui sem­blent émerg­er de l’imagination et y retourn­er tout droit, comme des ani­maux noc­turnes pris dans le fais­ceau des phares d’une voiture. « Nous sommes les ves­tiges d’une autre époque » — Niko­la Madzirov réus­sit à nous con­va­in­cre. Nous feri­ons bien de garder un œil sur ce tal­entueux poète! ».

image_pdfimage_print