Boîtes vides,
Aucun liq­uide ne s’en est dégagé
Dans l’air plein de fierté.
Les grains pol­lués de l’âme
Ont per­du leur substance.
Les liq­uides purs de la lumière
Écla­tent comme des bombes de guimauve,
L’escadron de la mort pénètre profondément
Et rêve de ren­con­tr­er Anubis,
Un Tsuna­mi a fait tour­bil­lon­ner son désir furieux,
La pas­sion et la glou­ton­ner­ie ont proclamé leur indépendance.
Le rêve de devenir une nation parallèle,
De cohab­iter avec la leucémie de la créativité !
Les pul­sions sex­uelles 4x4 ont pris leur retraite,
Un vétéran estropié de la passion
Demande pitié à l’armée util­i­taire et sans cœur de l’en­tité humaine,
Mieux vaut appel­er planc­ton l’ho­mo-planc­ton de créa­tures malheureuses,
Même les vers et les larves ont été dégoûtés par notre haine.
Fécale, la car­ni­vore mouf­fette de la peur,
Une éclipse de l’amour cou­vre toute une éternité
De la nais­sance à mort, Un spec­tre affiche sa maturité
Et éjac­ule la lib­erté comme une charge,
Une danse éblouis­sante de formes bien tournées et ami­boïdes de manifestations.
La Vérité,
Rends amer le miel en le mêlant au souf­fre, Saupoudre la camomille de gelée royale et de gin­gem­bre, Soudain le vent se lève et emporte Les spores des vieux pins.

 

 

Traduit en français par Athanase Vantchev de Thra­cy Paris, le 11 décem­bre 2010
 

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