nous n’avons pas la réponse
aux ques­tions que pose le silence
ni d’explication aux rêves
à peine devi­nons-nous cer­tains signes

que savons-nous du mir­a­cle qui nous réunit
puis de ce qui lente­ment nous sépare
de ce qui se dit à tra­vers nous
lorsque nous ten­tons d’écrire
de l’objet réel de notre quête
ou de ce qu’est la plus belle chose du monde

nous ne con­nais­sons ni la part non vécue
de nos vies ni ce que nous ne sommes pas
ni même ce que nous sommes vraiment
ou ce que nous auri­ons pu être

nous ne con­nais­sons ni la rai­son du soleil
ni le pourquoi du cer­cle de la terre du ciel
de la ronde des nais­sances et des morts

ni les autres noms du néant ceux de la lumière
ni même la vraie couleur du temps
ou les lim­ites de l’âme
ou les chiffres liés à la dis­pari­tion des astres

pas plus que le cen­tième nom du rien

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