Nous revenons à ce que nous avons quitté,
à ce qui nous a quit­té. Dans nos mains
un tas de clés, qui n’ouvrent
ni porte ni tiroir ni valise –
nous les faisons tin­ter et nous sourions,
n’ayant plus per­son­ne à tromper,
surtout pas nous-mêmes.

 

Extrait de Sec­on­des, tra­duc­tion Marie-Cécile Fauvin

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