A Dar­jeel­ing Eros–Morning tale
Feb. 5th, 2011 

 

The morn­ing mock­ing bird awakes their ears
Before the maid pours in water with­out the leaves
Stares at their bodies
And does her chores.

They dream of roads spread, inter­twined legs
Til rain comes holy onto his face
And wakes him and a lit­tle god, stonelike.

So though the fly­ing maid’s gone,
Three they are on the couch still white.
The black wardrobe watch­es their union in hap­py sin,
Next dawn they shall die in stupor

 

 

 

 

Poème matin :
théorie éro­tique du thé

 

Amants qu’éveille l’oiseau
Leur sœur servante
Leur verse l’eau séparée des feuilles
Au creux de l’oreille

– ils se ren­dor­ment brûlants lourds séparés –
– la pluie qui arrose son rêve est drue comme un sang qui bat –

Au réveil la fille est envolée
Avec un boud­dha d’obsidienne ils sont trois dans le lit
Rois face à l’armoire sans glace
Mour­ront ensem­ble au soir béats

Jan­vi­er

 

 

Extraits de Pages, seize poèmes en anglais et en français et seize dessins.

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