« Extrait de Par obole, avec l’aimable autori­sa­tion de Cheyne éditeur »

 

temps mort : l’orage rivé aux carreaux,
la soif adossée à l’autre versant

le seul verre à saisir
dans l’entre-deux des gouttes con­tre la joue
est une sur­face réfléchissante

(on entend par là un miroir
où se dépose, à bout de souf­fle, l’haleine équarrie
par la pluie, prête à couper –

 

 

« © Par obole, Prix de la Voca­tion 2011, Cheyne éditeur »

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