résider au bord du lac de chair
les pieds creusés par l’attente
de rien
un oiseau
le même que dans le rêve
l’Oiseau de compagnie
l’eau joue la partition saisie dans la lumière
du toucher qu’aucune main n’a su appeler
le ciel voltige autour des hauteurs faramineuses
et percute les reflets de ton visage
visage offert au bec aquatique
visage sans contour
désincarné
(extrait de Reflets et Disgrâce, 2008, L’Harmattan)