Des pas­sagères nous accom­pa­g­nent main­tenant, des pas­sagères en lesquelles nous recon­nais­sons les com­pagnes de nos vieux vices et donc nulle
sur­prise et donc nulle
per­plex­ité car nous sommes main­tenant accou­tumés à leurs chants.
« Pourquoi, pourquoi ? » ques­tion­nent-elles tan­dis que les mur­mures du flot qui nous entraîne, tour­nant sur leur axe à la manière de souvenirs,
annon­cent la défaite.
« Etrange, étrange. » psalmo­di­ent-elles tan­dis que nous limons nos ongles dont la pous­sière de corne tombe dans le flot roulant, d’où monte vers nous
tant de fraîcheur, oui tant de fraîcheur, songeons-nous.

Sou­viens-toi des heures. Vaine­ment dépensées.
Les heures dont les chiffres étaient gravés dans notre cœur avant même que nous dis­parais­sions en elles, dans leur coriace
inanité.

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