Quel était avant ta naissance
Ton visage
Je l’ai con­nu je sais
Où je ne me sou­viens plus vraiment
Est-ce ta lumière qui m’aveugle
Ou mes ombres jouant au peintre
Dans le clair-obscur de mon cœur
Je sens mon être qui s’enfuit
À ton appel imperceptible
Saurai-je donc jamais
Le pre­mier jour de notre amour
En fait il m’en importe peu
Les jours appar­ti­en­nent aux jours
Comme les rêves à la nuit
Reste plutôt sur mes paupières
Que tes pas s’enfoncent encore
Dans le sable de ma mémoire

 

 

dans L’Athanor des poètes – Le Nou­v­el Athanor. 2011.

image_pdfimage_print